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Transformation numérique

Newsletter #10 Décembre 2024

LA QVCT POUR ACCOMPAGNER LES TRANSFORMATIONS NUMERIQUES.

L’année dernière, nous terminions notre actualité juridique 2023 avec une newsletter relative à la QVCT et le gain de celle-ci pour accompagner le changement.

Durant l’année 2024, plusieurs actualités vous ont été données sur le site espace droit prévention concernant ce sujet et les travaux de l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT).

Sur le dernier trimestre 2024, l’ANACT proposait de nouvelles ressources sur la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). Elles prennent la forment de :

trois affiches pour sensibiliser, ouvrir la discussion et partager des perceptions sur la QVCT ;

deux infographies qui présentent de manière simplifiée ce qu’est la QVCT et ses objectifs.

Les deux premières affiches peuvent être utilisées dans les entreprises pour partager les intentions poursuivies par la direction en matière de QVCT, ou dans les structures d’appui aux entreprises (SPSTI, CCI, clubs d’entreprises, etc.) pour interpeler les directions mais aussi les salariés et les représentants du personnel sur le sujet de la QVCT. La troisième affiche est à destination des entreprises mettant déjà en place une démarche QVCT. Elle permet de rappeler les fondamentaux de la démarche, de présenter les engagements de l’entreprise et de partager les actions mises en œuvre avec les équipes.

Concernant les infographies, elles peuvent être utilisées individuellement (faire le point sur ses connaissances) ou collectivement (partager une vision commune). La première revient sur les trois dimensions de la QVCT :

1. Des ambitions communes : pouvoir d’agir sur son travail, amélioration du travail, construction d’une organisation de travail favorable à la santé et à la performance ;

2. De la méthode : vision commune, réflexion sur le travail, expérimentation de nouvelles façons de travailler, évaluation ;

3.Des sujets à traiter en rapport avec le travail : projet d’entreprise, management, égalité au travail, santé au travail, prévention, dialogue social et professionnel, organisation, contenu, réalisation du travail, compétences, parcours professionnels.

 La seconde infographie déconstruit des idées reçues sur la QVCT. Elle dit ce que c’est mais également ce que ce n’est pas. Toutes deux ouvrent la discussion sur une démarche QVCT, que ce soit dans une seule entreprise (réunion du comité de pilotage ou d’information du personnel) ou dans un collectif de plusieurs entreprises (session de sensibilisation ou formation).

Focus sur...

LA SEMAINE DE 4 JOURS ou les semaines de 4 jours ?

« TRAVAILLER MOINS TOUT EN TRAVAILLANT… PLUS? » Pauline Grimaud Cnam, CEET

Dans une publication de 4 pages, la sociologue Pauline Grimaud, du Centre d'études, de l'emploi et du travail (Ceet)*, présente une analyse de 150 accords d'entreprise signés en France en 2023 prévoyant une semaine de travail de 4 jours. Cette publication présente les 3 façons les plus majoritaires identifiées dans l’étude pour décliner la semaine de 4 jours

  • La semaine de 4 jours sur 5 

Choisie par 63 % des accords, cette organisation supprime un jour d’activité de travail dans la semaine, soit un jour collectif quand c'est possible, soit un jour pris individuellement ; « souvent le lundi, mercredi ou vendredi ». En parallèle, l’étude montre que cette organisation va parfois de pair avec une baisse du nombre de jours de télétravail. « La popularité croissante de la semaine de 4  jours s’explique donc bien par le contexte post-pandémie puisqu’elle constitue, pour les entreprises, un dispositif alternatif à la généralisation du télétravail pour une partie des salariés », en déduit Pauline Grimaud. Quant à la journée plébiscitée, cette organisation correspond aussi à l’équilibre recherché par les salariés entre leur vie privée et vie professionnelle avec une continuité de temps passé dans la vie privée (Pour les choix du lundi ou vendredi) ou à concilier vie privée et vie familiale (pour le choix du mercredi).

  • La semaine modulée

Cette organisation, présente dans 20% des accords, vise la flexibilité : le temps de travail dépend de l'activité saisonnière ou de l’activité de service, avec des semaines de 4 jours de travail (32 ou 30 heures) en cas de basse activité, et des semaines de 5 voire 6 jours de travail (40 heures ou plus). On rejoint ici les logiques d'annualisation du temps de travail qui permettent à l'employeur d'éviter de payer des heures supplémentaires. 

  • La semaine de 4 jours sur 7

L’activité de travail s’organise par roulement pluri-hebdomadaire, avec une semaine de 4 jours organisée sur 5, 6 ou 7 jours, avec un travail souvent régulier le week-end. Ce mode d'organisation est préféré par 16 % des accords, souvent dans les activités nécessitant un service continue avec de fortes amplitudes horaires. « Pour les directions d’établissements, elle a l’avantage d’augmenter l’amplitude journalière et de faciliter ainsi la mise en place de longues journées de travail sur un nombre plus restreint de jours », observe le Ceet. 

Cette organisation, avec ses horaires atypiques, revient souvent à diminuer sensiblement le temps partagé en famille, et s’oppose donc à la première forme d’organisation, qui est la semaine de 4 jours sur 5 permettant de mieux concilier temps personnel, vie familiale et temps professionnel. 

Bien être au travail ou recherche de productivité ?

Si près de « 50 % des préambules des accords d'entreprise justifient cette évolution par le souci du bien-être au travail », l’auteure précise dans son étude que ces accords sont surtout conçus comme « un moyen de mobiliser les salariés en vue de gains de productivité ».

Ainsi, quelque soit la forme d’organisation du travail, qu’elle soit temporelle ou alternée entre des phases de présence et de distance, il est primordial d’accompagner le changement comme un projet de transformation de l’activité de travail en mesurant les risques et les gains que génèrent cette organisation et en accompagnent celle-ci dans le cadre du dialogue social au-delà de la négociation d’accords.

* Le Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) est un programme transversal du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). 

 

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 Notre prochain Webinaire Actualités en santé / sécurité au travail

webinaire

 

  • Webinaire du Mardi 25 mars 2025 de 11h à 11h45

Le site Espace Droit Prévention de la CNRACL vous propose un webinaire sur les actualités réglementaires et informatives concernant la santé sécurité des agents des fonctions publiques territoriales et hospitalières.