Chaque année, environ 20 décès liés aux chutes de hauteur sont à déplorer. Ce risque est présent lors de la rénovation de charpentes ou de couvertures, de travaux sur des façades, d’opérations de ponçage d’escaliers ou encore lors de la pose d’équipements électriques par exemple. Les chutes peuvent avoir lieu depuis une échelle, un toit, une passerelle, une trémie ou une fouille.
L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) publie un nouveau guide pratique « Travaux en hauteur : anticiper 21 situations à risque de chute ». Ainsi, 76 solutions de prévention adaptées et illustrées sont proposées pour répondre aux 21 situations à risque de chute recensées.
Plusieurs types de solutions sont proposées pour la maîtrise de ce risque, avec un comparatif facilité, efficacité et coût pour chacune d'elle. L’OPPBTP rappelle que « la sécurité n’est pas une option ». Il est également important de « penser à intégrer le coût de la sécurité dans son devis » dès le départ.
Dans tous les cas « la préparation des chantiers avant d’intervenir » s’avère nécessaire, notamment par la réalisation des plans de prévention, tel que définit dans le Décret n°92-158 du 20 février 1992 complétant le code du travail (deuxième partie: Décrets en Conseil d'Etat) et fixant les prescriptions particulières d'hygiène et de sécurité applicables aux travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure.
Enfin, il sera nécessaire d'organiser la vérification de l’état du chantier et du matériel, et de s'assurer de la compréhension des modes opératoires par les équipes intervenantes.