Le premier est le guide « Travaux sur cordes ». Il revient sur « les règles et les pratiques en vigueur à connaître pour réaliser des travaux sur cordes en sécurité ». Au programme, un rappel de la réglementation sur les travaux temporaires en hauteur et l’évaluation des risques, ainsi que des précisions sur les matériels et techniques (points d’ancrage, amarrages, installation et déplacement, organisation des secours, corde de travail, corde de sécurité, etc.), la préparation des travaux (DUERP, PPSPS, organisation des opérations) et la formation des cordistes (référentiel de compétences, encadrement, accueil des intérimaires, vérification des EPI, etc.).

Pour rappel, « les travaux sur cordes sont admis quand il n’y a pas moyen d’installer des équipements assurant une protection collective, tels qu’échafaudages ou nacelles, ou quand l’évaluation des risques démontre que l’installation et l’utilisation de ces autres équipements exposent davantage les opérateurs aux dangers qu’une intervention sur cordes ».

Le second est le guide « Travaux sur cordes à l’attention des maîtres d’ouvrage dans le domaine des travaux de protection contre les risques naturels ». En plus du contenu général pour les travaux sur cordes, on y retrouve des recommandations spécifiques aux travaux sur cordes en milieu naturel. Les préconisations portent notamment sur : la compétence du bureau d’étude en ingénierie géotechnique, le diagnostic préalable, l’analyse des risques, la gestion des risques en phase de travaux, la sécurisation du chantier en phase d’exécution, le débroussaillage et le bûcheronnage, la purge de falaise, les travaux sous circulation, l’accès chantier et zones de travaux, les travaux de nuit, le recours à l’héliportage pour le transport de personne, les travaux de minage, le micro-minage de blocs, la gestion des intempéries, l’entretien des ouvrages, la déclaration de travaux, les aléas ou encore les règles de calcul.