Les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie qui se sont tenues les 27 et 28 septembre 2021 sous le patronage du Président de la République, prévoient l’amplification du déploiement du secourisme en santé mentale, conçu sur le modèle des « gestes qui sauvent ».
Une circulaire du 23 février vise à préciser les objectifs et les modalités du dispositif de formation au secourisme en santé mentale afin que celui-ci puisse être généralisé à l’initiative des employeurs publics, sur la base du volontariat des agents.
Le secourisme en santé mentale est à entendre dans le sens d’une capacité à réagir à la détresse psychique d’une personne et à entrer en relation avec elle. Il ne s’agit ni de prodiguer des soins, ni de remplacer les professionnels de la santé mentale (médecins ou psychiatres, infirmiers, psychologues…). Il s’appuie sur l’intervention de pairs, qui ont reçu une formation au contenu validé et à l’efficacité démontrée, leur permettant d’appréhender la santé mentale et les troubles psychiques, d’identifier des signes de souffrance et d’assurer un premier niveau de conseil, d’aide de proximité et de médiation vers les aides spécialisées et les soins. À l’instar des « gestes qui sauvent », dont l’objectif est d’apporter une aide physique immédiate à la personne en difficulté, le secourisme en santé mentale vise à prévenir des situations de crises et orienter les personnes en situation de détresse psychique vers les professionnels de la santé mentale.