Une circulaire en date du 7 octobre 2020 est relative au renforcement du télétravail dans la fonction publique de l’Etat dans le cadre de la crise sanitaire
Son premier titre concerne les mesures générales de renforcement de la pratique du télétravail dans le contexte de l’épidémie de COVID-19; le second concerne l'organisation du télétravail dans les zones d’alerte renforcée et maximale.
Mesures générales de renforcement de la pratique du télétravail dans le contexte de l’épidémie de COVID-19
Cette circulaire rappelle que le télétravail doit être privilégié.
- Pour les agents dont les fonctions peuvent être exercées en télétravail, ce mode d’organisation doit être favorisé dès lors qu’il peut être concilié avec les nécessités de service (appréciation qui relève du chef de service).
- Sinon, des mesures d’aménagement des horaires doivent être envisagées, afin de limiter l’affluence dans les transports en commun aux heures de pointe. Enfin, les interactions sociales sur le lieu de travail doivent être réduites (privilégier les réunions par vidéo ou téléconférence).
Organisation du télétravail dans les zones d’alerte renforcée et maximale
Dans les zones d’alerte renforcée et maximale, la pratique du télétravail doit être incitée très fortement par les employeurs. Les chefs de service doivent définir sans délai des organisations de travail qui intègrent 2 à 3 jours de télétravail par semaine pour les agents dont les missions peuvent être exercées en télétravail.
Pour réduire les interactions sociales et la présence dans les transports, l’organisation du service doit être adaptée (présence par roulement des agents au bureau, aménagement deshoraires quand cela s’avère compatible avec les nécessités de service et l’accueil du public...).
→ Voir à ce sujet le guide "Télétravail et travail en présentiel : quelques repères pour adapter vos pratiques aux modes de travail mixtes"