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Prévention du risque de sédentarité: La position debout prolongée est une fausse bonne idée
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L’exposition prolongée aux postures sédentaires augmente le risque de développer des pathologies cardiovasculaires. Si les salariés sont debout mais restent statiques, c’est en réalité une fausse bonne idée. Une équipe de chercheurs de l'université de Sydney et du CHU d’Amsterdam a utilisé les informations issues de la base de données britannique UK Biobank. Elle a analysé le temps quotidien passé assis et debout de 83 000 adultes de la cohorte sur 7 ans en moyenne. Les données proviennent de capteurs placés au poignet des membres de cette cohorte, appelés accéléromètres.   

Troubles circulatoires aggravés

Leurs résultats confirment une nouvelle fois que la position assise trop longue (plus de 10 heures par jour) est un facteur de risque important de maladie cardiovasculaire majeure (maladie coronarienne, insuffisance cardiaque et accident vasculaire cérébral).  Les résultats de cette étude relèvent à l’inverse que le temps passé en position debout (immobile ou avec de très légers mouvements) n’est pas associé à un surrisque de maladies cardiovasculaires. Cependant, cette position peut entraîner un risque élevé de troubles circulatoires. On parle ici d’ulcère veineux, d’insuffisance veineuse chronique, de varices et d’hypotension orthostatique. 

« Cela remet en question les stratégies d’intervention actuelles qui se concentrent uniquement sur le remplacement du temps passé en position assise par du temps passé en position debout sans augmenter l’activité physique », mettent en gardent les auteurs de l’étude.  

Depuis quelques années, les bureaux debout sont de plus en plus populaires. L’EU-Osha s’est essayée à des préconisations chiffrées. Elle recommande d’éviter la position debout statique prolongée au travail pendant plus d’une heure en continu et/ou pendant une durée totale supérieure à 4 heures par jour. L’agence conseille d’alterner autant que possible les postures dans les proportions suivantes avec 30 % debout, 60 % assis et 10 % de marche/de mouvements/de cyclisme.